31 juillet 2006
Ah pis d'la marde!Ça fait une heure que j'écris un beau message tout plein de photos pour vous dire à quel point je suis contente que mon chum termine sont quart de travail ce soir et sera en congé pour 7 jours...
Tout a fouaré, maudit blog! Je suis menstruée jusqu'aux dents et j'ai plus de patience...
Tans pis pour vous :P
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30 juillet 2006
Bring it on! I ain't scared.« Des batailles, emmenez-en, je n'ai pas peur! Vous savez, j'avais peur de venir parler à des étrangers ce soir, mais vous êtes mes amis. On est tous dans le même bateau, on affronte les mêmes batailles.
80 d'entre nous ont été abusés étant jeunes. 60 auront à affronter une dépression. 50 personnes devrons se battent contre des problèmes de drogue ou d'alcool. Nous sommes tous excités de savoir ce qui arrivera dans le futur, mais chaque soir, nous allons au lit sans savoir si nous serons capables d'arriver à la fin du mois. 5 d'entre nous auront le VIH, 30 ont le cancer en ce moment et d'ici la fin de l'année, soit l'un d'entre nous, ou quelqu'un de notre entourage en mourra. J'ai perdu ma mère à la suite d'un cancer. J'ai reçu un appel la semaine dernière et c'est maintenant mon père qui est atteint d'un cancer incurable...C'est une bataille! Viens-en! Je n'ai pas peur...
C'est en première année que j'ai dit cette phrase pour la première fois. Je me balançais dans la cour d'école. Kimberly est arrivée et m'a dit:
-Hey, Anthony a dit qu'il allait venir et te botter le derrière!
Quelque part en dedans de moi, un extra-terrestre s'est réveillé, a pris le contrôle de mes cordes vocales et a répondu:
-Va dire à Anthony de s'en venir, je n'ai pas peur!
Quand il est arrivé dans l'arène de boxe, qui était formée par notre cercle d'amis, j'ai vu Anthony, mais j'ai aussi vu toutes les batailles que j'aurais à affronter dans la vie. Mes craintes, l'insécurité, le rejet, la dépression, la mort, tous en ligne devant moi. J'ai avancé vers Anthony, on s'est fait face. Juste au moment où on allait commencer, Dieu a détaché son lacet...Il s'est enfargé et il est tombé. Il s'est mis à pleurer et il est parti en courant. J'ai gagné!
J'ai encore à me battre, tous les jours. Je suis un pasteur, mais je travaille aussi dans le secteur de la construction. J'ai 11 enfants et je me demande chaque soir comment je vais faire pour arriver à la fin du mois. Mais ma force est toujours la même: chaque fois que j'entame une bataille, je marche au milieu de mon cercle d'amis, je regarde ma peur droit dans les yeux et je lui dis:
"Viens-t-en, je n'ai pas peur!" Et même quand j'ai juste un peu peur, je compte sur Dieu pour qu'il délace encore quelques souliers! »
- Robert Rutherford, The Messengers, TLC
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27 juillet 2006
Unique?
J'ai essayé de faire un mini-moi... Je ne sais pas si je suis unique en mon genre ou si j'ai juste une mauvaise image de moi, mais il me semble que rien ne se rapproche de ce que je suis réellement. Enfin, voilà. L'image se rapproche déjà plus de celle d'hier...
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26 juillet 2006
Des oeufs et des baleines
L'étude du Silbo, un dialecte sifflé, est désormais obligatoire dans les écoles de l'île Gomera, aux Canaries (ce n'est même pas un jeu de mots ici!).
Ce langage, qui consiste à moduler les syllabes de l'espagnol jusqu'à les transformer en sifflements, a été mis au point il y a des centaines d'années par les bergers de l'île. Selon Ramon Trujillo Carreno, un expert en Silbo, la langue est assez relative, puisque le nombre de phonèmes se réduit à deux voyelles et à quatre consonnes.
"Je vois une poule" peut donc facilement devenir "Je vois une baleine"...ce qui pour un berger, complique grandement les discussions, soit dit en passant! Eh bien, laissez-moi vous dire que de mon côté, si j'étais une siffleuse des îles Canaries, "Je vois une poule" pourrait bien sonner comme "Je ponds des oeufs de poule en mangeant de la baleine". J'ai beau essayer, je n'ai aucun talent de siffleux, encore moins la capacité de parler tout en le faisant.
Alors, les habitants de Gomera peuvent continuer de siffler, moi, je suis une cause désespérée.
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P.S: Imaginez-vous pour un instant entrain de siffler le français. L'image est presqu'aussi drôle que de voir Juste à Nous entrain de se licher le coude. :oP
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25 juillet 2006
Les envahisseurs...
Après deux semaines de remplacement dans un journal, ça ne me disait rien de retourner à ma deuxième vie. Dans cette vie-là, mon travail, c'est d'être envahissante. C'est aussi de créer un besoin qui n'existe pas, mais c'est surtout de faire la belle avec des gens que je ne connais pas. Je prends des rendez-vous pour des vendeurs d'une grosse compagnie.Comme le disait Esther sur son blog, peu de gens aiment se faire déranger par les "télémarketeux". Bien moi, je suis payée pour dérangeante, et je suis supposément bonne pour y arriver. C'est vrai que les gens nous en veulent pas personnellement, c'est plutôt la profession qui dérange.
«Y a pas de sots métiers, mais celui là en est un ingrat. Je connais personne qui est reconnaissant qu’un télévendeur les dérange pendant le souper, pendant la sieste, pendant que les enfants sont des enfants et qu’on est occupé à les aimer. C’est contre le principe, la technique de vente, mais c’est jamais contre la personne» - Esther, Blog Esthernellement moi.
Il y a plus d'un an maintenant que je perds la moitié dans ma vie à travailler dans le domaine. C'est sûr que ça m'a permis de prendre de l'assurance. Je ne me sens plus visée quand les gens me raccrochent la ligne au nez. Ce n'est jamais la joie, mais je ne suis plus triste. Je n'ai plus peur de déranger sur l'heure du souper, parce que peu importe l'heure à laquelle j'appelle, je dérange. Ce n'est certainement pas le plus beau métier du monde, mais ça me permet de payer certains trucs et c'est surtout l'horaire idéal qui me permet de travailler à la pige pour certains journaux. Finalement, on s'habitue à être dérangeant! :P
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Selon le numéro de janvier 2005 du New Scientist, le Pentagone aurait, pendant un certain temps, caressé l'idée de développer une série d'armes chimiques non létales (qui n'entraînent pas la mort) dans le but de perturber la discipline et le moral des troupes ennemies. Parmis ces projets, le Pentagone suggérait le développement d'une arme chimique aphrodisiaque qui ferait que les soldats ennemis auraient une attirance les uns pour les autres. Ce qui, d'après le texte du projet trouvé dans un document récemment déclassifié, engendrerait des comportements homosexuels généralisés dans les rangs.Comme quoi selon le Pentagone, il vaut mieux faire l'amour que la guerre....
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17 juillet 2006
L'ange du quartier...Aujourd'hui, je me suis fait dire que j'étais un ange. Ces temps-ci, je travaille comme rédactrice en chef dans un journal. Si j'ai choisi de me tourner vers les hebdos de quartier plutôt que les gros journaux comme La Presse, c'est surtout pour un p'tit peu de ce que je vais vous raconter.
Ce matin, quelqu'un me lâche un coup de fil, me dit simplement qu'il veut me rencontrer pour m'expliquer un problème qu'il vit en ce moment (surtout au niveau de sa compagnie...). L'homme en question travaille pour une compagnie de taxi qui vient de perdre un endroit où il pouvait se stationner gratuitement, aux dépens d'un compétiteur. L'histoire importe peu en fait, ce dont je voulais vraiment vous parler, c'est simplement ce lien qui est possible d'avoir lorsqu'on travaille dans des petits endroits. Il m'a appelée à 10h45, à 11h15 il était dans mon bureau et on pouvait prendre le temps de voir ce qu'il était possible de faire pour lui.
Probablement que dans son cas, je ne pourrai rien faire directement, (parce que tout n'est pas très clair et il n'est pas si bon qu'il me le disait, mais ça, ça fait partie de la game), mais ça me fait du bien de parler avec les gens, de ce qu'ils vivent, ce qu'ils font. Ça m'apporte beaucoup.
Cette personne aujourd'hui m'a dit que j'étais un ange de prendre mon temps pour une si petite histoire! Eh bien, j'aime être un ange...
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14 juillet 2006
Quand l'inspiration me fait faux bond
Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit. Probablement parce que quand ça va bien, on dirait que je n'ai pas l'inspiration facile. Comme si mon bonheur n'intéressait personne. Pourtant, il est plutôt grand mon bonheur... J'ai arrêté de pleurer pour rien (comme quoi je suis rendue une grande fille maintenant!), j'ai du travail (pas nécessairement dans le domaine que je veux, mais tout de même du travail).En amour, c'est le bonheur. On ne se croise pas souvent, mais chaque fois qu'on se retrouve ensemble, on en profite pleinement. On vient tout juste de s'installer dans notre nouveau 4 1/2, on est bien et de mieux en mieux installé. On est heureux quoi!
Dans les prochains jours, je tenterai d'écrire plus souvent, plus sérieusement aussi. Un peu de ce que je fais au travail peut-être, de ce que je ressens...je verrai.
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Name:Mariève Tremblay
From:Saint-Léonard, Montréal, Canada
Je suis une jeune journaliste qui tente d'entrer dans le système (et qui se fait rentrer dedans par le système)
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