10 septembre 2006

In loving memory

Je me suis levée ce matin, fatiguée d'une nuit passée ailleurs que dans mon lit. Fatiguée de m'être couchée trop tard et de m'être levée trop tôt pour pouvoir profiter un peu de mon filleul et de permettre un moment de répit à ma soeur et son conjoint.
C'est en buvant mon verre de jus d'orange que j'ai appris la nouvelle: Émilie Mondor est décédée dans un accident de voiture.
Bien sûr, Émilie Mondor, c'était une athlète de haut calibre, une femme extraordinaire. Mais, c'était avant tout une Mascouchoise. J'ai fait tout mon primaire avec sa soeur, Marie-Christine Mondor, qui excelle aujourd'hui en volleybal. Sa mère était infirmière à mon école primaire et à mon école secondaire aussi. Bien sûr, je ne suis pas aussi touchée que sa famille immédiate, mais je me sens tout de même concernée, parce que ce n’est jamais drôle de perdre quelqu'un aussi subitement à un si jeune âge...elle n'avait que 25 ans.
Je dis souvent qu'une mort ne vient jamais seule. Je sais pas si c'est moi qui me fait des idées, mais ça arrive toujours en "batch"... tout d'abord Fernand Champoux, qui a été tué à Mascouche, puis Claude Blanchard, ensuite le député de Repentigny et puis la Émilie.. C'est traître la vie parfois...

M'enfin, j'envoie des pensées à toute la famille d'Émilie, des gens si généreux...j'espère que la vie saura leur apporter un peu réconfort

Mûrement réfléchi par... Mariève Tremblay : 10:38 p.m. : 0 Grains de sel:

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